Le mot palourde est apparu dans la langue française au XVIe siècle. Il provient du latin peloris, qui désigne un gros coquillage. Ce mollusque bivalve, aussi appelé clovisse dans certaines régions, est un véritable trésor des côtes françaises, apprécié pour sa chair tendre et son goût légèrement iodé.
La palourde appartient à la famille des bivalves lamellibranches. Elle possède deux coquilles symétriques et deux siphons : l’un permet l’entrée de l’eau de mer, l’autre assure sa sortie. Grâce à ce système, la palourde peut respirer et capter le phytoplancton dont elle se nourrit. Ce mollusque filtreur joue un rôle essentiel dans l’écosystème marin en contribuant à la purification de l’eau.
La palourde peut être mâle ou femelle, et sa reproduction est externe. La ponte intervient généralement au printemps, lorsque la température de l’eau augmente. Les gamètes (cellules reproductrices) sont libérés dans l’eau où la fécondation a lieu. Ce phénomène naturel peut être déclenché par des variations de la quantité de nourriture ou des changements climatiques, notamment une hausse brutale de la température de l’eau.
Après la fécondation, les larves se développent progressivement avant de se fixer sur le substrat marin. Il faut en moyenne 3 ans pour qu’une palourde atteigne sa taille adulte et marchande.
La palourde vit enfouie à quelques centimètres de profondeur (jusqu’à 15 cm maximum) dans des substrats variés : sable, gravier vaseux ou vase. Elle s’adapte à différents environnements côtiers, que ce soit en baie, en estuaires ou sur des plages de marée basse.
Son alimentation est principalement composée de phytoplancton et de micro-algues, qu’elle filtre grâce à ses branchies. En étendant ses siphons, la palourde peut également capter des dépôts organiques présents à la surface des sédiments.
La palourde est un aliment riche en nutriments essentiels. Elle contient des vitamines (A, B12) et des oligo-éléments tels que :
Consommer des palourdes contribue à renforcer les défenses immunitaires, à soutenir la croissance des tissus et à favoriser la régénération cellulaire.
L’élevage des palourdes est appelé vénériculture. Chez Breizh Coquillages, nous pratiquons un élevage respectueux de l’environnement, en mer, sur nos concessions situées en baie de Vilaine et à la Pointe du Bile.
Nos palourdes naissent en mer ou proviennent des écloseries. Le naissain (jeunes palourdes) provient du gisement présent sur nos concessions, garantissant ainsi une parfaite adaptation à notre environnement. Nous protégeons nos palourdes des prédateurs grâce à des filets de protection placés au sol et des enclos entourant nos parcs.
Le cycle de production des palourdes dure entre 2 et 3 ans, et se divise en plusieurs étapes clés :
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Le naissain provient soit d’écloseries, soit du milieu naturel. Il est ensuite ensemencé sur nos concessions.
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Les palourdes grandissent dans des parcs au sol, protégées par des filets pour éviter la prédation. Elles évoluent librement dans le substrat, sans intervention directe.
3
Après environ 3 ans, les palourdes sont récoltées manuellement à marée basse, à l’aide de râteaux. Dans certains cas, des techniques mécaniques (tracteurs ou dragues) peuvent être utilisées.
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Nous commercialisons nos palourdes dans notre poissonnerie ainsi que sur les marchés locaux. La taille minimale réglementaire pour la vente est de 3,5 cm, garantissant des coquillages de qualité.
Nos concessions, situées à proximité de cours d’eau, bénéficient d’un apport naturel en éléments nutritifs (végétaux et minéraux), favorisant le bon développement de nos coquillages. Outre les palourdes, nous exploitons également des bancs naturels de coques, de bigorneaux et de berniques, reflétant la richesse de la biodiversité marine de la région.
En choisissant les palourdes de Breizh Coquillages, vous optez pour un produit local, élevé de manière durable, respectueux de l’environnement et riche en saveurs.