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Notre production

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 NOS  MOULES  DE  BOUCHOT 

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un fournisseur de moules de bouchot ?

UNE FAMILLE - UN METIER - UN TERRITOIRE

 

La mytiliculture à Pénestin, c'est une histoire centenaire.

Ici, la moule de bouchot y est reconnue et renommé&

La légende dit que l’élevage sur bouchot serait né en 1235, grâce à Patrick Walton. Cet Irlandais, naufragé sur les côtes charentaises, dans la baie de l’Aiguillon, aurait planté des piquets dans la vase afin d’y suspendre des filets dans le but de capturer des oiseaux et se nourrir. Il s’aperçut que des grappes de moules se fixaient aux pieux et qu’elles se développaient au gré des marées. Il décida alors d’aligner ces piquets en les réunissant par des claies pour récolter les moules.

Le premier site fut établi en 1246 et les poteaux de bois furent appelés bout choat ou bouchots, terme issu de la contraction des mots gaéliques « bout » (clôture) et « choat » ou « chot » (bois).

Les origines

La moule est un bivalve lamellibranche (branchies en forme de lamelles). Elle possède un pied qui assure son déplacement et une glande qui fabrique du byssus (filaments) avec lequel elle se fixe à un support. Elle est soit mâle, soit femelle. A la ponte, les gamètes sont éjectés hors de l’animal, et la fécondation a lieu dans l’eau. La ponte peut être déclenchée par des variations de la quantité de nourriture ou plus généralement des variations climatiques (hausse brutale des températures de l’eau par exemple). Les larves dites véligères se développent et après 2 à 5 semaines, elles deviennent naissains et cherchent à se fixer sur un support (pieu, corde, rocher, etc.). Elle atteindra sa taille adulte 12 mois plus tard.

 

La moule se nourrit d’algues microscopiques (phytoplancton), en filtrant l’eau de mer grâce à ses branchies. Elle peut filtrer jusqu’à 4 litres d’eau par heure.

 

La moule est un aliment riche en protéines, calcium, magnésium, fer, zinc, vitamines B8, B12 et E, qui participent au maintien en bon état de la peau et des cellules nerveuses. Enfin sa teneur en iode aide à éviter la fatigue ou la dépression.

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Carte d'identité

Les moules sont cultivées aussi bien sur les côtes de la Manche et de la Mer du Nord, de l’Atlantique et de la Méditerranée. On dénombre environ 70 espèces différentes de moules dans le monde. La moule commune ou européenne (Mytilus Edulis) se trouve sur les côtes Manche et Atlantique (zone orange). La moule méditerranéenne (MYtilus Galloprovincialis) se trouve principalement en Méditerranée mais peut se retrouver jusqu'en Bretagne Nord (zone bleue). Les deux espèces peuvent s'hybrider.

L’élevage peut se faire sur bouchot (pieu rectiligne planté dans le sol), sur filière ou au sol.

 

Les bouchots sont des pieux de bois implantés dans le sol, en ligne, sur l'estran (zone découvrant avec la marée). Le pieu peut être destiné soit au captage, servant ainsi de support pour les chantiers de cordes de captage ou de support de fixation pour le naissain ; soit à l’élevage, où seront enroulées les cordes ou boudins garnis de naissain et sur lequel la croissance des moules s’effectuera. Le pieu est exondé à chaque marée, conférant aux moules des caractéristiques de tenu et de goût particulières.

L’élevage sur filières se fait en pleine mer. Il s’agit d’aussières dont la flottabilité est assurée par des bouées, lestées au fond de l’eau par des corps morts. Les filières restent en permanence immergées dans l’eau, permettant ainsi aux moules de s’y développer plus rapidement. Hors de l’eau, elles sont beaucoup plus fragiles.

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Les élevages de moules

Méthodes d'élevage

Nos moules sont élevées, de façon naturelle, sur des pieux de bouchot (chêne et azobé), plantés en mer.

 

Le naissain provient du cheptel présent sur nos concessions de captage. Les larves, qui sont généralement pondues au printemps par les moules adultes, se fixent sur des pieux libres ou sur des chantiers de cordes coco.

 

La récolte se fait à l'aide d'une grue pêcheuse placée sur un chaland, de Juin à Décembre, après 1 année de grossissement au minimum.

 

La culture des moules sur bouchot est protégée par un label de qualité européen, la STG moules de bouchot (Spécialité Traditionnelle Garantie). Ce label atteste de la spécificité et de la qualité du produit. Les mytiliculteurs habilités doivent répondre à un cahier des charges strict (taille minimale de 4 cm et taux de chair minimum de 24% entre autres). Les moules ne doivent contenir ni sable ni parasites. Ils sont audités tous les ans. Notre habilitation nous permet de maitriser l’ensemble du cycle de production de nos moules (naisseur – éleveur – purificateur – expéditeur).

 

Les travaux de tri, calibrage, nettoyage, conditionnement, vente et expédition s'effectuent dans notre chantier conchylicole de Pénestin, à la Pointe du Bile.

 

Nous commercialisons nos moules de bouchot en traditionnelles, c’est-à-dire avec le byssus (filament qui permet à la moule de se fixer à un support), pour une plus grande durée de conservation et en prêtes à cuire, sans byssus, pour plus de praticité. La vente se fait en direct dans notre poissonnerie, sur les marchés et en gros et demi-gros, à travers la France et l'Europe.

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Que ce soit en France, en Belgique, en Hollande ou en Espagne, presque tout le monde aime les moules. Pas étonnant dès lors que la moule marinière est l’un des plats favoris des Français. Les Français consomment plus de 90 000 tonnes de moules par an (moules fraîches, surgelées, et transformées) pour une production nationale se situant autour de 50 000 tonnes (dont 35 000 tonnes de bouchot).

 

En plus d’être un produit populaire et peu cher, les moules sont d’une grande richesse nutritive : chargées de protéines (20%), de vitamines (C et B) et de sels minéraux de toutes sortes (calcium, magnésium, fer). Cette abondance minérale et plus particulièrement de fer, fait que l’on devrait en consommer souvent, d’autant plus que cet aliment est bien absorbé par notre organisme. Ce plat est une vraie bénédiction en période de régime minceur, alors n’hésitez plus mesdames et messieurs, joignez l’utile à l’agréable.

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La moule à la frite !

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Le cycle de production des moules de bouchot varie de 15 à 18 mois, entre la date d’ensemencement et la récolte. Les parcs à moules ou concessions, sont implantés sur l’estran, à proximité d’un cours d’eau (fleuve, rivière, etc.). C’est cette eau douce qui apporte tous les éléments nutritifs nécessaires (végétaux et minéraux) pour le bon développement des coquillages.

 

Sur le bassin de Pénestin, les pieux sont généralement plantés et alignés en hiver. Ils sont en chêne (filière française) ou en bois exotique importé (Angelim, Azobé) et mesurent entre 3 et 6 mètres. Ils sont enfoncés dans le sol, d’au moins 1/3, à l’aide d’une fiquoire (perche permettant d’envoyer de l’eau pressurisée dans le sol pour y faire un trou et faciliter l’entrée du pieu dans le sol) et d’un enfonce pieux (tap-tap hydraulique). Autrefois, les pieux étaient enfoncés au maillet.

 

Le captage est naturel et s’effectue au printemps. Après la ponte, les larves se retrouvent dans l’eau. Elles chercheront un support sur lequel se fixer pour poursuivre leur croissance. Les mytiliculteurs effectuent leur captage sur des pieux dédiés à cela ou sur des cordes, dites coco (fibres naturelles et biodégradables), tendues entre des pieux. Une fois le premier captage réalisé, une partie des cordes est commercialisée à destination des bassins mytilicoles sans captage naturel (Normandie Mer du Nord, Bretagne Nord). Le bassin mytilicole de Pénestin compte parmi les bassins de captage.

 

Quelques mois plus tard, les cordes, garnies de naissain, sont découpées et enroulées en spirales autour des pieux d’élevage. C’est « l’ensemencement ». Le naissain qui se trouve sur les pieux de captage est pêché et placé dans des filets coton appelés « boudins » . Ces boudins seront eux aussi enroulés, comme les cordes, autour des pieux d’élevage, à mesure que les pieux d’élevage se libèrent, en fonction de la date de cueillette et selon la stratégie du mytiliculteur, ceci pour assurer la récolte de l’année suivante.

 

Lors de leur croissance, les moules grossissent et forment des grappes appelées « pelisse  ou nouvellain ». Le naissain en surabondance qui se développe sur la couche superficielle des pieux ensemencés peut être prélevé et placé en boudins pour garnir d’autres pieux. C’est l’étape de « boudinage ». Pour éviter que les grappes de moules restantes sur le pieu ne se décrochent et tombent à l’eau, on vient placer un filet de protection sur le pieu. C’est le « catinage ». Cette action est répétée plusieurs fois au cours de la production.

 

La récolte débute généralement au début de l’été. La majorité des moules mises en pieu une année N sont récoltées l’année N+1 : ce sont les moules dites « de 1 an ». La récolte s’échelonne plus ou moins selon un gradient sud-nord, démarrant entre mi-juin et mi-juillet, et peut se prolonger jusqu’en janvier-février dans certains bassins. Les dates d’ouverture et de fermeture de la saison commerciale, ainsi que sa durée, varient en fonction de la qualité du produit, des rendements, de la demande, et de critères liés à la qualité de l’eau.

 

Une faible partie de la production est cueillie en année N+2, on parle alors de « moules de 2 ans ». La part de moules de 2 ans dans les volumes commercialisés dépend de chaque concession, puisqu’elles proviennent généralement des secteurs les moins productifs, où les moules sont jugées insuffisamment grosses en fin de saison. La récolte des moules de 2 ans démarre entre avril et juin, et s’arrête quand la moule de 1 an est mature. Cette moule est jugée de moins bonne qualité en termes de texture mais arrive de manière précoce sur le marché, elle est donc fortement demandée.

 

Le gros des volumes est écoulé pendant la saison estivale et touristique. D’une manière générale, les saisons tendent à se raccourcir faute de rendements suffisants causé par des mortalités ou des prédations.

Les mytiliculteurs utilisent des chalands équipés de grue pêcheuse pour récolter les pieux. Le pieu est nettoyé de bas en haut. Ils interviennent sur leurs concessions au gré des marées et du temps. Une fois les moules récoltées, elles sont acheminées dans les chantiers conchylicoles où elles seront purifiées, lavées, calibrées et conditionnées pour l’expédition et la vente.

 

Les professionnels constatent des prédateurs de plus en plus présents et nombreux. L’action de prédation varie selon les bassins, selon des paramètres océanographiques (la courantologie) et physico-chimiques (salinité, température de l’eau, etc.) et par la différence des fonds marins. A Pénestin, il s’agit des étoiles de mer (qui peuvent manger ¾ du pieu), les bigorneaux perceurs (placés au cœur du pieu où ils disposent d'un abri et d'une source d'alimentation), les goélands. Sur d’autres bassins, ce sont les daurades, les araignées de mer ou encore les macreuses. Par conséquent, les rendements par pieu diffèrent selon les concessions et varient entre 20 et 70 kg.

 

Le coût de revient dans le Morbihan est de 1 846 € la tonne de moules de bouchot, soit 1.846 € le kilo. On observe une augmentation significative des coûts depuis 2016, liée aux mortalités, à la prédation, et surtout à la hausse des prix de l’énergie et des matières premières.

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Etapes de production

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